Projet initial MAKAYA

Au commencement…

Tatis, haïtien marié à une française, vit en France depuis 2005. Loin de son pays natal, il souhaite rassembler autour de lui des énergies qui participeront au développement d’activités économiques dans son village d’origine, Jean Rabel.

Soutenu par ses amis, ils organisent le 06 septembre 2008,  l’assemblée constituante de Makaya. Seize personnes participent à cette rencontre et onze s’impliquent dans le Conseil d’Administration.

Le 26 septembre, les statuts de Makaya sont déposés à la Préfecture de Nantes.

Le 25 octobre 2008 Mayaka est publié au Journal Officiel.

Introduction

Au regard de nouvelles données (année 2010), Makaya recentre son projet associatif autour du soutien psychologique et social des victimes de Jean Rabel par le biais d’actions culturelles et de loisir. Il s’agit de permettre à la population, notamment les jeunes et les enfants de surmonter ses traumatismes, se réinventer un avenir en se retrouvant ensemble autour d’ateliers d’expressions artistiques, créatifs et ludiques. Les arts et les loisirs deviennent les vecteurs de l’expression des vécus et du re-tissage du lien social, mis à rude épreuve.

•   But du projet : Contribuer à la reconstruction d’Haïti suite au séisme survenu le 12 janvier 2010 à Port-au-Prince, Haïti

•  Finalité du projet  : Redonner aux personnes victimes de la catastrophe, une identité, par la dynamisation du lien social et l’expression.

• Objectif général du projet : Encourager l’expression individuelle par le biais d’ateliers artistiques, d’actions culturelles et de loisir.

Détails des axes de travail

Objectif secondaire n°1 : Se reconstruire avant de se réinventer un avenir par la création artistique et le sport Objectifs opérationnels : – En mettant en place des ateliers autour des arts plastiques (peinture, dessin, sculpture) – En permettant le déroulement de répétitions musicales – En animant des ateliers d’écriture (chansons, pièce de théâtre, poésie) – En soutenant les comédiens et la création théâtrale – En dynamisant l’existence d’un club sportif

Objectif secondaire n°2 : Créer et dynamiser un lieu convivial et chaleureux permettant la socialisation des jeunes Objectifs opérationnels : – En venant en appui au fonctionnement d’une bibliothèque – En appuyant l’existence d’un cinéma – En permettant un accès à internet – En retransmettant des matchs de foot – En programmant des soirées concert – En lisant des contes Public prioritaire : les jeunes victimes, rapatriées à Jean Rabel

Objectif secondaire n°3 : Libérer la parole des enfants victimes directes ou indirectes du séisme Objectifs opérationnels : – En travaillant avec les équipes pédagogiques du bourg de Jean Rabel – En planifiant des séances d’expression artistique dans les écoles Public prioritaire : les enfants des écoles du bourg de Jean Rabel

Objectif secondaire n°4 : Valoriser les œuvres des enfants et des jeunes, vecteur de reconnaissance et de confiance en soi Objectifs opérationnels : – En organisant l’exposition des dessins des enfants dans des lieux stratégiques du bourg de Jean Rabel – En coordonnant l’exposition des œuvres à Nantes.

Étapes du projet associatif et évaluation

• Résultats attendus : Les enfants se sont libérés de leurs peurs – Les jeunes parviennent à se projeter – Le public fréquentant l’espace s’implique dans l’organisation et devient acteur – Les risques de délinquance sont atténués

• Échéancier :

–Année 2010 : démarrage du projet dès réception des financements et des conventionnements – Aménagement de l’espace d’accueil – Acheminement du matériel pédagogique – Formation et accompagnement du coordinateur permanent – Recrutement et formation des animateurs – Démarrage des ateliers, des animations – Travail entre les équipes pédagogiques et les animateurs techniques – Intervention dans les écoles du bourg de Jean Rabel

–Année 2011 : consolidation des actions artistiques et socioculturelles et mise en avant du thème de l’orientation professionnelle – Évaluation des actions 2010 – Agrandissement de l’espace (selon évaluation et financements) – Élargissement de la zone d’intervention dans les écoles (selon évaluation et financements) – Poursuite des activités artistiques et socioculturelles – Travail sur l’orientation professionnelle et les projets professionnels des jeunes (ex : lieu de documentation et d’écoute, forum des métiers…)

-Année 2012 : consolidation du projet Les acteurs s’emparent des problématiques émergentes sur le territoire et développent des actions en relation avec leurs observations. Cette troisième année post-crise doit être marquée par un engagement du public et dans la vie du lieu d’accueil et dans sa vie personnelle et professionnelle.

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